Ralentir le rythme, se recentrer sur l’essentiel.
A l’origine, on a entendu parler de la « slow food » en opposition au « fast food ». Puis c’est devenu une expression à la mode. Il y a maintenant la slow cosmétique et la slow life. Dans la slow cosmétique, on tente de fabriquer soi-même ses cosmétiques ou au moins de consommer bio et local. Dans la slow life, on essaie de consommer moins, plus utile, de fabriquer soi-même ses produits ménagers, de recycler, de faire pousser ses légumes dans le respect de la nature quand on a un jardin. Bref, essayer de ralentir notre rythme de consommation et au mieux notre rythme de vie. Ce n’est évident dans notre société de consommation.
Par exemple, il est difficile de consommer moins de vêtements. Les vêtements que l’on achète aujourd’hui sont d’une telle qualité qu’ils durent rarement plus d’une saison même si on les achètent chers. On perd alors beaucoup de temps dans les magasins ou sur internet à retrouver un équivalent. Internet et les média tentent de nous persuader que vivre c’est consommer.
Comment se convertir à la slow life.
Pour réussir une vie au rythme du soleil et de la nature, il faut d’abord moins de déplacements. Consommer juste le nécessaire et planifier ses courses en fonction des déplacements obligatoires (école, travail…). Prévoir un stock d’ingrédients de base pour pouvoir fabriquer ce dont on a besoin plutôt que se déplacer pour l’acheter. Et limiter le nombre d’activités des enfants qui sont épuisés et les parents aussi ; J’ai d’ailleurs du mal à comprendre pourquoi certaines activités ne se font pas en stage pendant les vacances. Le sport et la musique, je comprends, cela doit être régulier. Mais le dessin par exemple, ou l’apprentissage des langues étrangères, pourraient tout à fait se faire dans le cadre de stage. Mais non, c’est une fois par semaine à 19h30 !
Idéalement, il faudrait travailler à la maison, en télétravail. La technologie le permet aujourd’hui, même si dans certain coin (chez moi par exemple) on n’est pas prêt de voir arriver la fibre.
La slow life se vit plus facilement à la campagne. Les activités de loisirs sont là disponibles. On n’est pas obligé de prendre sa voiture pour aller courir, faire du foot avec les enfants et toutes sortes d’activité dans le jardin et dans la nature.
On peut apprendre à cultiver son jardin, planter des fruitiers, faire du jus de fruits et des confitures. Et puis ralentir l’hiver et se dépenser l’été quand les journées sont longues. La culture du jardin se fera bien sûr sans pesticides et peut être même en respectant les principes de la permaculture. (c’est pas gagné !)
Par où commencer ma slow life?
★ Se demander : « Ai-je vraiment besoin de ce produit tout de suite ? Puis-je attendre encore un mois avant de l’acheter ? » La plupart du temps la saison passe et le besoin du produit avec.
★ Apprendre à fabriquer ses produits soi-même : cosmétique mais aussi engrais, pesticides et produits ménagers.
★ Tolérer le désordre, les mauvaises herbes et partager sa production au jardin avec les mulots et autres prédateurs des légumes.
★ Privilégier la qualité à la quantité
Ralentir, c’est aussi dans la tête. Ne pas écouter les informations à longueur de journée. Planifier des journées sans écrans. Ne pas regarder tous les matins les statistiques de son blog !
En profiter pour découvrir la méditation et surtout la pleine conscience, qui peut se pratique même quand on marche ou qu’on jardine.
Et vous? Votre vie est plutôt speedée ou slow?
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