Le coquelicot

champ de coquelicots

Coquelicot – papaver rhoeas. Le coquelicot des champs pousse (ou devrait pousser car il est en voie de disparition) dans les champs de céréales, les friches, le long des voies ferrées…On le trouve dans toute l’Europe.

C’est une papavéracée, c’est à dire de la même famille que le pavot.

C’est une espèce que l’on appelle messicole comme le bleuet. Elle pousse dans les champs de blé et est ressemée chaque année avec les graines de blé. Si la plante n’est pas détruite par les herbicides…L’utilisation massive des herbicides explique la disparition des coquelicots même au bord des champs et dans les chemins en théorie non-traité.

Sa jolie corolle rouge s’ouvre au petit matin et se fane dès le soir.

Il a de nombreuses étamines et 4 pétales. La sève de la tige est toxique et la plante fleurit de mai à juillet.

Photo Pixabay https://pixabay.com/fr/photos/pavot-fleur-rouge-macro-794937/

Les bourdons attendent dès le matin le pollen très nourrissant des coquelicots. La plante produit et distribue la majorité de son pollen en début de matinée, avant 10h.

Petite histoire du coquelicot

Il serait arrivé du Moyen-orient en accompagnant des graines de céréales. En ancien français on l’appelait coquerico, en référence à la crête rouge du coq. Dès l’antiquité on utilise cette plante pour soigner les insomnies.

Le coquelicot est devenu, dans la culture anglo-saxonne, le symbole des soldats tombés au champs de bataille. Lors des guerres napoléonnienne, on avait remarqué que les coquelicots et les bleuets poussaient sur les champs de batailles. Probablement parce que la graine du coquelicot germe sur les terres fraîchement travaillées surtout si elles sont calcaires.

Tous les pays du Commonwealth arborent le coquelicot en boutonnière chaque année en novembre en mémoire des morts à la guerre.

Nemours et ses coquelicots : toute une histoire…

En 1870 un confiseur de Nemours a l’idée de fabriquer des bonbons en utilisant une plante présente en abondance dans la région aux terres calcaires: le bonbon aux coquelicots. Il met dans un premier temps au point des bonbons pour la toux pour profiter des vertus apaisantes des pétales de coquelicot puis élabore un petit bonbon rectangulaire  marqué d’une fleur. Puis dans les années 30, le bonbon a disparu. Jusqu’en 1996, année où Denis Jullanier a repris la recette. Retrouvez ce petit bonbon à la chocolaterie Des Lis.

Le coquelicot a inspiré les artistes

Ils éclatent dans le blé, comme une armée de petits soldats ; mais d’un bien plus beau rouge, ils sont inoffensifs.
Leur épée, c’est un épi.
C’est le vent qui les fait courir, et chaque coquelicot s’attarde, quand il veut, au bord du sillon, avec le bleuet, sa payse.

Jules Renard

Cultiver le coquelicot

Le coquelicot aime les emplacements ensoleillés. Il germe dans les terres fraichement retournées, de préférence calcaire, mais pousse en fait dans toutes les terres bien drainées.

On le sème au début du printemps pour un fleurissement en été. Pour un aspect naturel, on le sème à la volée avec d’autres fleurs des champs comme le bleuet. Il faut semer directement en place car il ne supporte pas le repiquage.

Il suffit de garder des graines et de les ressemer chaque printemps pour profiter d’un beau tapis rouge.

Champ de coquelicots

Photos Pixabay

Pour en savoir plus sur le coquelicot, lire l’article Wikipédia

Au sujet de l'auteur

Agnès

Agnès ♥ Blogueuse hyper active, je suis une passionnée de Déco, de DIY et de jardinage, toujours à la recherche de nouvelles inspirations et de choses à créer ♥

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